La Vérité sur la Monogamie Heureuse
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Introduction : Est-il Possible d'Être Marié et Heureux ?
Le sujet de la conférence d’aujourd’hui est : « La Vérité sur la Monogamie Heureuse. »
Avant de plonger profondément dans le grand secret d’une relation amoureuse qui apporte le bonheur éternel, nous devons d’abord prendre le temps d’explorer quelques sujets importants. Nous devons parcourir ce chemin ensemble pour établir les bases nécessaires au choix le plus important qu’une personne ait à faire dans sa vie : le choix de son partenaire.
Donc, que vous soyez célibataire et pas encore marié par peur de faire le mauvais choix ;
Ou que vous en soyez aux débuts du mariage, et que vous commenciez à prendre conscience du fossé qui sépare le jour du mariage de la vie quotidienne ;
Ou que vous soyez en couple depuis longtemps et que vous vous retrouviez face à la question : devons-nous divorcer ou « continuer à faire semblant » pour le bien des enfants ?
Ou encore, que vous soyez dans une relation qui est passée par des années de thérapie de couple et bien que vous soyez déjà émotionnellement et intellectuellement conscients de tous les problèmes, et même des solutions, vous êtes toujours bloqués et rien n’a vraiment changé.
À vous tous, cette conférence révélera le grand secret d’une relation amoureuse éternellement heureuse.
C’est un secret dont vous n’avez très probablement jamais entendu parler jusqu’à présent, et finalement, et finalement, c’est quelque chose d’assez simple si on le regarde à travers le prisme de la conscience spirituelle.
Chapitre Un : Existe-t-il Une Seule Vérité ?
La première étape de cette conférence, dans notre voyage ensemble aujourd’hui, est de comprendre la signification du premier mot du titre : « Vérité. »
Pourquoi est-ce important pour nous ?
Parce que nous vivons tous dans une culture façonnée par le postmodernisme, qui s’oppose radicalement au concept de vérité – et encore plus au concept de « la Vérité » avec un grand V.
Donc, si la vérité unique et éternelle n’existe pas, pourquoi le mariage, lui, devrait-il durer toute la vie ?
Arrêtons-nous un instant pour comprendre comment certains processus – dont nous ne sommes généralement pas conscients et dont nous ignorons peut-être même le nom – nous influencent dans tous les domaines de la vie, et pas seulement dans les relations.
Alors que le modernisme – qui a commencé au 19ème siècle et a duré jusqu’au milieu du 20ème siècle – croyait qu’il était possible de découvrir une vérité objective, rationnelle et universelle, qui mènerait l’humanité vers le progrès, le postmodernisme promeut le scepticisme, le relativisme (tout est relatif), et le pluralisme (une multiplicité de points de vue). En d’autres termes, il soutient la position qu’il n’y a pas de vérité unique.
Le passage du modernisme au postmodernisme s’est produit pour plusieurs raisons majeures :
- La désillusion face aux grandes promesses : le 20ème siècle – en particulier les deux Guerres Mondiales, l’Holocauste, les bombes atomiques et la Guerre Froide – a prouvé que la croyance en la science, la technologie, et le progrès n’a pas mené à un monde meilleur.
- La Remise en cause de l’autorité : des institutions puissantes telles que l’Église, l’État et le monde académique ont commencé à s’affaiblir, confrontées à des accusations selon lesquelles elles servaient principalement les intérêts de ceux qui détiennent le pouvoir.
- L’influence des médias : la télévision, et plus tard internet, ont créé une réalité construite sur des images dans laquelle il est devenu difficile de distinguer le vrai du faux.
- La Mondialisation : la rencontre entre différentes cultures a révélé qu’il existe de nombreuses façons de penser et de vivre.
Pour résumer : si le modernisme croyait qu’il existait des réponses aux grandes questions de l’existence humaine, le postmodernisme, lui, jette le doute sur les questions elles-mêmes !
Pour cette raison, aujourd’hui, la plupart des gens reculent devant le terme “vérité” lorsqu’ils le rencontrent, car ils sentent qu’il s’en dégage un parfum d’idéalisme dépassé.
Cependant, cette aversion n’est justifiée que lorsque l’on considère l’histoire à travers le prisme des deux consciences terrestres matérielles : la conscience intellectuelle et la conscience émotionnelle. La conscience intellectuelle a échoué dans sa promesse de générer le progrès à travers une vérité rationnelle universelle. Cette déception a déclenché une réaction de la conscience émotionnelle – qui s’est traduite par un scepticisme, une méfiance envers le concept de « vérité », et même un rejet catégorique de quiconque s’exprime en son nom.
Pourtant, ni le modernisme ni la réaction postmoderniste n’ont pris en compte la conscience spirituelle, qui seule a la capacité de saisir le concept de « Vérité » comme une réalité objective et éternelle !
Et c’est précisément le message du nouveau monde — un monde qui mettra fin à l’ère du postmodernisme et annoncera la naissance d’un nouvel être humain qui n’est ni gouverné par l’intellect ni par les émotions, mais qui est guidé par l’esprit qui est en lui.
Ceux qui sont spirituellement éveillés peuvent déjà percevoir les premiers signes de cet immense changement de conscience !
Par exemple : jusqu’à présent, en neurosciences – et également dans de nombreuses disciplines psychologiques – la conscience était considérée comme quelque chose qui découle nécessairement du corps et du cerveau. Aujourd’hui, même la science commence à remettre en question ce lien supposé exclusif entre le cerveau et la conscience.
Par conséquent, à mesure que la science progresse dans le domaine de la physique quantique, il se pourrait bien qu’elle découvre ce que les personnes dotées d’une conscience spirituelle développée savent depuis des milliers d’années : il existe une conscience qui ne provient pas du cerveau, qui ne périt pas au moment de la mort, mais qui est éternelle ; et l’endroit de sa connexion à notre corps physique est le plexus solaire : il s’agit de l’esprit !
Celui qui commence à développer cette conscience spirituelle découvrira qu’il existe une seule et unique Vérité !
« La Vérité » — telle qu’elle est perçue à travers le prisme de la conscience spirituelle — ne change jamais de forme.
Elle ne peut être sujette au progrès ou au changement, car elle est parfaite depuis la nuit des temps et le restera pour toute l’éternité.
Car cette « Vérité » est la Volonté de Dieu, exprimée à travers Ses Lois parfaites de la Création, sur lesquelles tout le cosmos est fondé et maintenu ! (Cosmos, en grec, signifie « ordre ». En effet, si le cosmos — l’univers — était sujet au moindre changement et ne fonctionnait pas selon des Lois immuables basées sur une Vérité unique, tout s’effondrerait !)
Dans la langue hébraïque, le mot « Emet » (אמת=Vérité) lui-même est considéré comme unique car il se compose de la première lettre de l’alphabet hébraïque (Aleph – א), de la lettre du milieu (Mem – מ), et de la dernière lettre (Tav – ת), symbolisant la totalité de l’existence du début à la fin.
Cela correspond au terme « Alpha et Oméga », qui sont les première et dernière lettres de l’alphabet grec : un symbole de commencement et de fin, représentant la perfection de la Vérité Divine.
Pour résumer : le concept de Vérité a été gravement déformé !
Il a dégénéré d’un concept absolu provenant de la Divinité en un concept relatif dépendant de diverses opinions humaines changeantes.
Et ainsi, au lieu que chaque personne s’efforce de s’aligner sur la Vérité, diverses « vérités » ont été créées, permettant à chacun de choisir simplement la vérité la plus commode pour ses désirs et de ses faiblesses.
Comme il est ironique que la phrase biblique « Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 17:6 et 21:25) soit maintenant devenue le fier slogan du postmodernisme, alors qu’elle avait été originellement prononcée comme un sévère reproche prophétique pour ceux qui agissent selon leur propre volonté au lieu de suivre les Lois de Dieu, ce qui mène inévitablement au chaos sociétal !
Cependant, les Lois de la Création ne dépendent pas des opinions et ne demandent pas aux gens s’ils les acceptent ou non ; par conséquent, la tâche de l’humanité n’est pas d’inventer des lois, mais de reconnaître les Lois de la Création et les utiliser comme fondement pour toute édification !
Il n’y aurait alors ni conflits ni disputes — que ce soit en politique ou dans les autres domaines — mais seulement un enrichissement mutuel, l’harmonie et la prospérité.
Par conséquent, contrairement à l’intellect et aux émotions — qui préfèrent effectivement vivre selon des vérités qui leur conviennent et continuent d’affirmer qu’il “ n’y a pas de vérité unique “ —, l’esprit, lui, peut simplement saisir la Vérité.
Ceci parce que la Vérité vivifie immédiatement l’esprit, tout comme l’eau revitalise immédiatement le corps !
Chapitre Deux : L'Offensive contre le Mariage Monogame : Freud et Osho
Après cette introduction, revenons au sujet de notre conférence.
Si c’est l’esprit qui entend le titre « La Vérité sur la Monogamie Heureuse », alors il peut facilement saisir sa signification — car l’esprit, dans son essence même, est monogame !
L’esprit choisit soigneusement celui qui le complète dans le voyage d’ascension vers la Lumière — puis il ferme sa porte et reste indifférent à quiconque frappe à sa porte pour tenter de le séduire.
Pour un esprit développé, le mariage n’est pas seulement un lien jusqu’à-ce que-la-mort-nous-sépare, mais une alliance qui continue même après la mort ! (Dans le Monde des Âmes, aussi appelé le Monde Éthérique).
Bien souvent, les couples qui ont la chance de partager une connexion spirituelle élevée se retrouveront même dans de futures incarnations. Leurs esprits reconnaîtront — « au premier regard » — le lien éternel du Véritable Amour entre eux et ils reprendront simplement à l’endroit exact où ils s’étaient quittés pour la dernière fois sur Terre. (Bien que dans la plupart des cas, ils ne pourront pas l’expliquer, car ils n’ont pas la capacité de se souvenir de leurs parcours antérieurs.)
L’intellect, en revanche, n’est pas monogame : il y a toujours quelqu’un qui a plus de succès, qui est plus intelligent, plus beau, plus jeune, ou plus riche…
Quant aux émotions, elles ne sont pas non plus monogames : par nature, les émotions sont changeantes — un jour « Je t’aime ! » et le lendemain, « Je te déteste ! » (C’est ce qui donne tant de travail aux thérapeutes de couple…)
Et les instincts sexuels du corps physique ne sont certainement pas monogames !
D’ailleurs, c’est exactement pour cette raison que la plupart des animaux ne sont pas monogames. Mais quiconque cherche à comprendre comment les humains devraient se comporter en matière d’amour et de relations romantiques en observant les dauphins a oublié, une fois de plus, ce qui distingue vraiment l’homme de l’animal : l’esprit !
Cependant, puisque chez la plupart des gens l’intellect, les émotions et les instincts sexuels sont plus forts que l’esprit — qui est seul à connaître « la Vérité sur la monogamie joyeuse/heureuse » —, il n’y a pas d’autre choix que de leur révéler et de leur expliquer dans leur propre langage quels sont les pièges des ténèbres qui attendent quiconque cherche l’amour et une vraie relation en se basant sur les fausses consciences.
En d’autres termes, ce qui suit est pour ceux qui ne sont pas encore spirituellement éveillés ou développés et qui choisissent de se marier pour des raisons qui viennent de l’intellect, des émotions, ou des instincts (ou d’une combinaison des trois).
***
Si nous regardons les taux de divorce qui augmentent dans le monde entier, et la plupart des couples qui, même s’ils restent mariés ne respirent pas vraiment le bonheur ou ne sont pas inspirants pour les autres, il semblerait que la monogamie — « mono » (un) et « gamos » (mariage) en grec ancien — appartienne au passé.
Ceci est mis en évidence par l’abondance de blagues sur le mariage dans toutes les langues et cultures (comme l’image de deux squelettes dans une tombe, avec la bouche de la femme ouverte, et la légende : « Même dans la tombe, ils n’arrêtent pas de se disputer »).
Par exemple, Sigmund Freud (1856–1939), le père de la psychanalyse, voyait le mariage monogame comme une institution qui pose problème parce qu’elle supprime les tendances polygames naturelles de l’être humain et crée des tensions psychologiques — et pourtant il reconnaissait qu’il était nécessaire pour le fonctionnement de la société.
Selon sa théorie :
- Le Ça — la pulsion inconsciente motivée par l’instinct et le désir immédiat — n’est pas monogame.
- Le Surmoi — la boussole intérieure morale qui représente les valeurs sociétales et éthiques — est monogame.
- Le Moi — la partie rationnelle qui fait la médiation entre le Ça et la réalité — se soumet finalement à la monogamie parce que la société l’exige, mais continue secrètement à fantasmer sur la polygamie.
Vous pouvez déjà deviner ce qui manque à la théorie de Freud : l’esprit, bien sûr !
L’esprit n’est pas le Surmoi et ne fonctionne pas selon des valeurs sociales ou religieuses externes — comme les religions, par exemple. Au lieu de cela, il est naturellement guidé par des valeurs intérieures dérivées de l’éternelle « Lumière de la Vérité ».
De plus, si l’esprit était dominant, les gens ne vivraient pas les conflits intérieurs sur lesquels Freud a basé toute sa théorie — ils connaîtraient au contraire une parfaite harmonie intérieure !
Mais Freud ne pouvait évidemment pas parler de l’esprit car il n’avait pas assez de conscience spirituelle et basait toute sa théorie psychanalytique du monde intérieur de l’homme — sur la sexualité, qui est inévitablement liée uniquement au corps physique.
Par conséquent, Freud avait raison de dire que nos instincts physiques et nos émotions ne sont pas monogames, mais il se trompait gravement en pensant que le mariage monogame est un compromis nécessaire.
(En passant, cela s’applique également à la théorie de l’évolution de Charles Darwin (1809–1882), qui est valide d’un point de vue matériel-terrestre : les humains et les singes ont évolué à partir d’un ancêtre commun. Cependant, Darwin s’est aussi trompé, parce qu’il n’était pas conscient de l’existence de l’esprit. Mais en réalité, c’est l’entrée de l’esprit dans le corps animal — un animal qui avait atteint l’apogée de son évolution physique — qui a marqué la véritable naissance de l’être humain. Pourquoi ? Parce que, comme Freud et beaucoup d’autres, il regardait le monde et tentait de l’expliquer uniquement à travers une conscience terrestre-matérielle.)
Mais revenons à notre sujet : l’offensive contre la monogamie. La théorie de Freud n’est pas restée figée ; elle s’est développée dans d’autres directions qui ne considéraient même plus le mariage comme un mal nécessaire, mais qui démantelaient complètement l’institution du mariage ! Prenons, par exemple, Osho (1931–1990), un « enseignant spirituel » indien connu. Sa solution pour remédier au problème de la monogamie était de l’éliminer complètement ! Osho considérait le mariage comme une institution dépassée construite sur la possession, la jalousie et le contrôle, où les hommes et les femmes deviennent la propriété l’un de l’autre — détruisant leur liberté et leur authenticité.
Cette critique est valable pour de nombreux couples mariés, mais le problème ne vient pas du mariage lui-même ; c’est plutôt ce que les gens en ont fait en l’absence de conscience spirituelle !
Par conséquent, plutôt qu’’un engagement à vie, Osho prônait des relations libres qui évoluent naturellement. C’est-à-dire que lorsque l’amour se termine, les gens devraient être libres de partir sans culpabilité ni pression sociale. Il soutenait la liberté sexuelle absolue et, comme Freud, affirmait que la monogamie est contre-nature et répressive — mais, contrairement à Freud, il encourageait les relations sexuelles avec plusieurs partenaires dans le cadre de leur « développement spirituel ».
Toutefois, l’approche d’Osho est bien plus dangereuse pour l’esprit humain que celle de Freud !
Ceci non seulement parce qu’Osho a complètement démantelé l’institution du mariage — alors que Freud la considérait encore comme un mal nécessaire — mais aussi parce qu’il s’est positionné comme un « enseignant spirituel » qui promouvait le « développement spirituel pour le nouvel être humain » à travers le polyamour. En réalité, il était très loin de comprendre ce qu’est vraiment l’esprit !
De plus, l’écart entre la théorie du polyamour d’Osho et l’expérience réelle de ses disciples dans la commune de Pune était immense ! Outre les affirmations selon lesquelles la « sexualité libre » était utilisée comme mécanisme de contrôle, l’absence de limites claires dans les relations causait une confusion interne parmi ses disciples, altérant leur capacité à développer des relations saines.
Plus particulièrement, de nombreuses allégations affirmaient que la liberté sexuelle prônée par Osho nuisait spécialement aux femmes. Ces affirmations ne sont pas du tout surprenantes.
Cependant, pour comprendre pourquoi les femmes sont souvent plus susceptibles d’être blessées par les soi-disant « relations ouvertes et libres », nous devons d’abord comprendre ce qui se passe lorsque la sexualité est déconnectée de la spiritualité.
En fait, lorsque l’engagement dans l’intimité sexuelle a lieu sans lien spirituel entre les partenaires, mais uniquement pour la satisfaction physique, ce qui se passe est similaire à ce qui se produit sous hypnose ou lors de l’utilisation de substances psychédéliques. Bien que l’expérience sexuelle ne soit pas spirituelle — et le sexe ne mène certainement pas à Dieu, contrairement à ce qu’affirment divers faux enseignants du Dôme Ésotérique — à son apogée, c’est l’expérience la plus raffinée que le corps physique puisse avoir.
À ce moment intime, l’esprit est moins fortement connecté au corps et est donc exposé aux influences extérieures. Pendant de tels moments, les partenaires sont exposés aux attaques et aux manipulations venant d’âmes ou d’entités sombres qui restent généralement à proximité de la Terre.
Ainsi, quiconque se laisse entraîner et s’engage dans des relations sexuelles dénuées d’amour peut remarquer les effets d’une prise de contrôle temporaire des ténèbres sur lui, en ressentant vide, confusion, dépression et colère, ou encore en se comportant de manière totalement étrangère à sa nature.
Chapitre Trois : Monogamie et Monothéisme, Polyamour et Polythéisme
Le fait que Freud et Osho aient essentiellement banni l’esprit des relations amoureuses est étroitement lié à leur relation avec Dieu.
Freud était ouvertement athée, probablement parce que — comme beaucoup d’autres — il ne pouvait pas faire la distinction entre les religions construites de toutes pièces et Dieu lui-même.
Osho, quant à lui — qui rejetait aussi avec véhémence l’idée de Dieu comme une entité personnelle, paternelle et moralisatrice telle qu’elle est dépeinte par les religions — proposait la Divinité comme une réalité intérieure. C’est-à-dire, la « Divinité » comme un état de conscience, une expérience intérieure de transcendance et d’unité. Selon lui, n’importe qui pouvait atteindre cet état par la méditation et la contemplation intérieure.
Mais là aussi, l’approche d’Osho est bien plus dangereuse et trompeuse que celle de Freud, car elle ne confond pas seulement les instincts et les émotions avec l’esprit, mais elle fait de l’être humain un dieu !
(Ceci reflète les affirmations de nombreux enseignants du New Age qui insistent sur le fait que le Messie n’est pas une personne particulière, mais simplement une conscience : une « conscience messianique » que quiconque peut atteindre.)
Le concept de polyamour d’Osho a des racines très anciennes, car Osho est, en fait, une réincarnation d’un prêtre de Baal des temps anciens ! Il ne fait que régurgiter — pour utiliser un langage moderne — l’idéologie sexuelle de Baal, qui n’est autre que l’un des serviteurs les plus puissants de Lucifer (Baal était un être primordial qui rejoignit Lucifer dans sa descente sur Terre).
En tant que serviteur de Lucifer, Baal a besoin d’énergie — de Force ! Et il l’obtient par des rituels de débauche sexuelle. La tentation sexuelle sert ainsi de moyen pour convertir les gens à son culte, tandis que le désir déformé devient un moyen de contrôle et crée une dépendance.
À l’époque d’Osho – et malheureusement encore plus fortement à notre époque, car même si les formes ont changé, l’essence est restée la même -, polyamour, échangisme, nudisme, orgies, etc… sont autant de déformations qui, à cause de l’extase produite, transfèrent une force énorme aux ténèbres.
Ces perversions créent une grave dépendance, au point d’endommager l’âme humaine, car les ténèbres ne plaisantent pas et ne libèrent jamais aucun de leurs esclaves, grâce auxquels elles peuvent prélever toujours plus de force.
(Soit dit en passant, la pornographie est la continuation du culte de Baal, simplement sous forme numérique — c’est la raison pour laquelle tous les sites pornographiques consultés par des milliards de personnes dans le monde sont offerts gratuitement… mais au prix le plus élevé qui soit, celui de vendre son âme !
Le culte de Baal a des racines profondes et anciennes à travers l’histoire, puisqu’il a commencé dans la première période cananéenne, 3000–2000 avant J.-C. Cependant, nous le connaissons surtout des temps bibliques (1200–586 avant J.-C.) comme un culte auquel tous les prophètes s’opposaient, car il était le principal culte qui rivalisait avec le culte de Dieu.
L’histoire la plus célèbre est la bataille du prophète Élie (1 Rois 18) contre le culte de Baal et d’Ashéra. Élie lança un défi à 450 prophètes de Baal – sur le mont Carmel — chaque camp préparerait un sacrifice, mais seul le vrai Dieu enverrait le feu pour le consumer. Les prophètes de Baal invoquèrent leur dieu toute la matinée en dansant autour de l’autel et se tailladant avec des épées et des lances, selon leur coutume. Mais il n’y eut aucune réponse. Quand Élie invoqua l’Éternel, le feu tomba et consuma le sacrifice. Quand le peuple vit cela, il s’écria : « L’Éternel – c’est Lui qui est Dieu ! »
Cette confrontation symbolisait la bataille entre le polythéisme et le monothéisme, où Baal et Ashéra personnifiaient le polythéisme tandis qu’Élie représentait le monothéisme.
Le monothéisme est la croyance en un Dieu unique (le mot vient du grec monos = un et theos = dieu). À l’inverse, le polythéisme est la croyance en plusieurs dieux (poly = plusieurs et theos = dieu).
Maintenant, vous vous demandez probablement : quel est le rapport avec le sujet de la conférence d’aujourd’hui — le mariage monogame joyeux ?
La réponse est frappante et elle se trouve dans les mots eux-mêmes : Le monothéisme défend la monogamie, tandis que le polythéisme défend le polyamour !
Par conséquent, il y a un lien direct entre le fait que Freud et Osho ne croyaient pas en Dieu et leur perspective polygame !
Mono = Unique, qui appartient à la Lumière !
Il y a UN Dieu !
Il y a UNE Vérité !
Il y a UNE Femme (ou UN Homme) !
Il y a UN Prophète : le seul vrai prophète pour chaque génération !
En revanche, les ténèbres opèrent à travers le “poly” = plusieurs.
Il y a toujours plusieurs idoles et déesses !
Plusieurs « vérités » ! (Souvenez-vous des slogans : « Chacun a sa propre vérité » et « Vis ta vérité » ? Ce n’est pas une invention postmoderne, mais simplement une version actualisée de l’ancienne vision du monde polythéiste.)
Plusieurs femmes ! (La preuve que l’idolâtrie va de pair avec la polygamie est claire si nous examinons ce qui s’est passé à l’époque biblique du roi Salomon, qui épousa de nombreuses femmes étrangères, construisit des lieux de culte et des autels pour leurs divers dieux, et suivit même ces idoles. Ce culte influença inévitablement le peuple et est considéré comme l’une des raisons pour lesquelles le royaume du roi Salomon fut arraché à la Maison de David et divisé en deux royaumes.)
Les faux prophètes apparaissent toujours en grand nombre ! (450 prophètes de Baal et 400 prophètes d’Ashéra contre un prophète : Élie.)
Par conséquent, aux Jours du Jugement Dernier, toutes ces distorsions seront corrigées, et toute l’humanité sera forcée de reconnaître et de s’incliner devant le Dieu Unique, de Qui seule l’unité peut découler :
« En ce jour-là, l’Éternel sera Un, et son nom Un. » (Zacharie 14:9)
Chapitre Quatre : L'Effondrement du Mariage de l'Ancien Monde
L’augmentation des taux de divorce est un signe supplémentaire de l’effondrement de l’ancien monde, dans lequel tout ce qui est faux doit se désintégrer pour faire place à la construction de quelque chose de nouveau et de juste selon les Lois éternelles de la Création de Dieu.
Par conséquent, alors que nous observons généralement les structures externes de la matrice et prions pour leur effondrement, nous devons aussi comprendre que la matrice à l’intérieur de nous est destinée à s’effondrer également — et si nous ne sommes pas préparés à cela, ce sera extrêmement douloureux.
La matrice intérieure est une prison, la répression de notre conscience spirituelle par deux fausses consciences matérielles, la conscience intellectuelle et la conscience émotionnelle.
La conscience spirituelle est notre seule vraie conscience, tandis que l’intellect et les émotions sont censées être uniquement ses instruments, ses outils, rien de plus.
Je mentionne cela dans toutes mes conférences et l’explique en détail dans le cours LIBÉREZ MON ESPRIT ! car c’est la véritable révolution que la nouvelle ère exige de nous : le leadership de l’esprit, comme cela avait été prévu dans le Plan originel de la Création, avant la chute qui a suivi la tentation du serpent — Lucifer.
Par conséquent, celui qui ne comprend pas que c’est là que réside le plus grand problème de l’humanité ne pourra jamais vivre une monogamie heureuse, car comme nous l’avons dit au tout début de cette conférence : seul l’esprit est monogame.
Pourtant, le profond désir de « trouver le seul et unique » est l’aspiration des esprits humains dont l’étincelle intérieure ne s’est pas encore complètement éteinte. Par conséquent, si votre esprit y aspire encore — malgré tout ce que vous voyez autour de vous — alors c’est le signe que vous croyez encore en l’amour éternel, la loyauté inconditionnelle et la pureté.
Votre intuition vous a déjà dit que même les mariages — tels qu’ils sont célébrés aujourd’hui dans le monde — sont pervertis et mal orientés :
- Musique assourdissante
- Une mariée, le jour de son mariage, à demi-nue (si ce n’est complètement nue…)
- Des quantités excessives de nourriture que même la plus grande gloutonnerie ne pourrait gérer
- Des joints de marijuana qui circulent, parce que « sinon on ne peut pas faire la fête »
- Un chèque substantiel que les invités sont censés apporter pour couvrir le coût d’un tel évènement superficiel et destiné à impressionner:
Cet évènement discordant en tout point sert surtout à cacher une seule chose : L’absence d’amour véritable dans le couple, un amour qui par nature est sacré et intime. Car la véritable l’alliance intime du mariage est comme le Saint des Saints — le sanctuaire le plus secret de l’ancien Temple — caché de tous les regards indiscrets, où seul le grand prêtre était autorisé à entrer.
Alors que la promiscuité est, par sa nature même, exhibée à tous, comme le Veau d’Or, et mène inévitablement à la perte de l’innocence et au déracinement de la grâce et de la beauté.
Ainsi, seules les ténèbres ont pu utiliser le terme « sexualité sacrée » — qui par définition signifie dissimuler et protéger ce qui est saint — et le pervertir en exactement son contraire : exhibition publique et profanation.
C’est ainsi que nous nous retrouvons avec divers « ateliers tantra », qui encouragent les hommes et les femmes à abandonner toute pudeur au nom du « progrès et de l’ouverture », alors qu’en fait ce ne sont rien d’autre que des ateliers versions modernes de Sodome et Gomorrhe sous l’égide de Lucifer !
Mais heureusement pour l’humanité, quelques-uns n’ont pas encore perdu leur intuition pure, et de tels mariages et ateliers provoquent en eux une profonde répulsion. Pendant longtemps, ils se sont cru « anormaux » — mais maintenant que la Lumière de la Vérité brille sur l’humanité, ces « anormaux » vont découvrir qu’ils sont en fait normaux, tandis que les « normaux » de la matrice sont, en fait, les vrais « anormaux ».
Ils découvriront que leur intuition était correcte — et la Vérité servira à les renforcer ! Ce sera la période la plus heureuse de leur vie et ils découvriront aussi que le concept d’un « mariage conclu au ciel » n’existe pas seulement dans les contes de fées, mais aussi dans la vie de ceux qui ont reçu la bénédiction d’avoir un mariage fondé sur une connexion spirituelle.
Chapitre Cinq : Un Mariage Conclu au Ciel
Pour éclaircir le sens originel du terme « un mariage conclu au ciel », je voudrais partager avec vous une partie de la Leçon 9 du cours LIBÉREZ MON ESPRIT ! :
L’expression « un mariage conclu au ciel » suggère que chaque personne naît avec certaines qualités qui lui sont propres et qui ne peuvent se développer harmonieusement qu’à travers un partenariat avec une personne qui possède des qualités complémentaires — pas identiques.
Cependant, cela ne signifie pas qu’une personne ne peut réaliser un mariage harmonieux qu’avec une seule et unique personne dans le monde entier. Habituellement, il y a plusieurs personnes qui ont les qualités complémentaires nécessaires pour une telle croissance (donc il n’y a pas besoin d’errer dans le monde pendant des décennies à la recherche de « l’unique »). Une fois qu’une personne est réellement reliée à son propre esprit, elle entre en résonance avec une fréquence énergétique particulière — et selon la Loi d’Attraction du Genre Semblable — elle attirera (et sera attirée par) un partenaire qui la complète.
Quand cela arrive, les deux personnes sentent immédiatement que quelque chose de très spécial se passe….
Ce genre d’amour implique une connexion magnétique entre deux esprits dès le premier instant et va bien au-delà d’une histoire d’amour romantique.
L’amour que partage un couple dont l’union est conclue au ciel a quelque chose de particulier qui n’est pas de ce monde !
Les gens qui trouvent un tel amour véritable partagent souvent une harmonie profonde qui inclut la communication télépathique et des conversations sans fin. Ils se complètent parfaitement et avancent ensemble vers l’ascension spirituelle et l’accomplissement conjoint tout en faisant l’expérience d’une intimité profonde.
Souvent, cette connexion est la continuation de la relation d’une précédente incarnation.
Le lien est si particulier que les deux partenaires peuvent avoir l’impression que c’est trop beau pour être vrai — et craindre de se réveiller un jour pour découvrir que ce n’était qu’un rêve…Parce que la plupart des gens sont déconnectés de leur esprit, une telle connexion spirituelle est très rare. Mais quand cela arrive, cela n’est comparable à aucune autre relation.
Quand un homme et une femme goûtent l’essence de ce genre d’amour véritable, ils acquièrent une connaissance de l’amour que la plupart des gens ne posséderont jamais.
Ils font l’expérience de ce que l’alliance dans le mariage signifie vraiment selon le Plan originel de la Création — et ils sont capables de promettre devant Dieu :
« Ensemble avec toi, vers le haut, vers la Lumière ! »
Ceci se reflète magnifiquement dans la langue hébraïque, où le mot « nissuin » (mariage) signifie littéralement : être élevé, s’élever au-dessus !
Chapitre Six : Le Grand Secret d'un Mariage Joyeux et Éternel
Il y a un adage court mais profond dans le Talmud — l’ancien commentaire juif de la loi biblique — qui révèle ce secret :
« Homme et femme : s’ils le méritent — la Présence Divine demeure entre eux ; s’ils ne le méritent pas — le feu les consume. » (Talmud, Traité Sotah 17a)
Approfondissons sa signification :
En hébreu, les mots pour homme (ish) et femme (isha) partagent deux lettres communes : aleph (א) et shin (ש), qui ensemble forment le mot esh (אש) — signifiant feu, symbolisant la colère ou le conflit.
Les deux lettres différentes sont yud (י) de ish et hei (ה) de isha, qui ensemble forment Yah (יה)—les deux premières lettres du nom de Dieu.
En hébreu, le mot « mériter » ne signifie pas seulement gagner comme dans « gagner à la loterie », mais signifie aussi « acquérir » — c’est-à-dire, obtenir quelque chose par l’effort et la diligence.
Par conséquent, si le couple a mérité de purifier l’ego (l’ego résulte de la coopération entre l’intellect et les émotions) et de vivre selon la conscience spirituelle, alors « la Présence Divine demeure entre eux » — ce qui signifie que la bénédiction de Dieu repose sur eux.
Mais s’ils n’ont pas mérité, c’est-à-dire s’ils continuent à fonctionner à partir des émotions et de l’intellect — c’est-à-dire, à partir de l’ego —, alors la bénédiction de Dieu ne peut pas reposer sur eux, et tout ce qui restera dans le couple, c’est le feu, qui les consumera dans des querelles et des disputes sans fin.
Par conséquent :
Celui qui souhaite un mariage qui permet une croissance sans limites, où l’amour réciproque ne s’estompe pas jour après jour, mais grandit avec les années — doit comprendre qu’un tel mariage ne peut se réaliser que lorsque chaque partenaire place Dieu avant toute chose dans sa vie !
C’est-à-dire que, contrairement à l’engouement romantique où le partenaire devient une idole qui reçoit la première place dans notre vie — dans l’amour qui découle de l’esprit, chacun doit vivre et expérimenter le Premier des Dix Commandements :
« Je suis l’Éternel, ton Dieu… Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » (Exode 20:2-3)
Mais comment cette directive mène-t-elle réellement à l’amour éternel et céleste dont tout le monde rêve, mais que très peu arrivent à vivre ?
Voici l’explication du secret étape par étape :
- Ceux qui placent Dieu au-dessus de tout dans leur vie
- S’alignent aussi — de leur plein gré — avec la Volonté de Dieu, qui s’exprime dans les Lois de la Création
- Par conséquent, ils ont fait de la Volonté de Dieu leur propre volonté
- Ce qui signifie qu’ils n’ont aucune volonté personnelle et sont donc complètement désintéressés !
- Quand les deux partenaires sont désintéressés — c’est-à-dire sans ego — ils n’ont simplement aucune raison de se disputer et se servent naturellement l’un l’autre !
En résumé : A partir du moment où nous suivons notre propre volonté « personnelle », nous avons inévitablement un ego égoïste. Et il n’y a aucun moyen d’empêcher des conflits sans fin quand deux egos égoïstes s’affrontent, chacun voulant des choses différentes.
En revanche, quand les deux partenaires vivent naturellement selon les Lois de la Création et aspirent tous deux au même but — à la Lumière ! — alors ils ne peuvent tout simplement que vivre dans l’harmonie, la joie, et le service mutuel, car jour après jour leur conscience spirituelle s’élève à un autre niveau et se rapproche de Dieu.
Chapitre Sept : L'Ego Meurt et l'Esprit Est Libéré
Ce n’est qu’en brûlant notre ego que nous pouvons vraiment savoir ce qu’est l’amour — non seulement entre partenaires d’un couple, mais en général.
Et ceci, vraiment, est la question la plus grande et la plus importante que nous devons nous poser dans la nouvelle ère :
Choisirons-nous de continuer à nourrir l’ego éphémère (les émotions et l’intellect), ou le brûlerons-nous pour que l’esprit éternel puisse être libéré ?
Comme Goethe l’a écrit dans son poème « Nostalgie Bénie » :
« Et tant que tu n’auras pas ceci : mourir et devenir !
tu n’es qu’un hôte sombre sur la terre obscure. »
Par conséquent, lorsque l’étincelle spirituelle d’une personne s’allume et que la force est ainsi transférée à l’esprit, la personne doit utiliser ces moments de grâce pour surmonter l’intellect et les émotions et s’élancer sur le chemin ! Le chemin vers l’amour véritable, que nous sommes tous venus chercher ici – sur la planète Terre – et que nous sommes en fait venus… vivre !
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